Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
Le Burkina Faso brille sur tous les fronts !
Le gouvernement burkinabé avance aussi bien sur le plan économique que militaire.
Suite à une attaque menée mercredi 29 mars par un groupe terroriste armé tuant six personnes dont quatre membres des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l'armée) dans la localité de Kossouka, dans le Nord du pays, l'armée burkinabè a lancé une offensive, permettant de tuer plusieurs dizaines de terroristes. Les images de l'opération diffusées jeudi soir 30 mars par la télévision nationale du Burkina Faso laissent apercevoir une longue colonne de terroristes circulant à moto, visés par des frappes aériennes. Cette opération a été confirmée par des sources sécuritaires locales. Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), dans la zone de Taparko, dans le Nord-Est du pays, des terroristes qui avaient érigé un poste de contrôle routier jeudi 30 mars ont été neutralisés.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), dans la zone de Taparko, dans le nord-est du pays, des terroristes qui avaient érigé un poste de contrôle routier jeudi ont été neutralisés.
Les forces armées burkinabè ont également mené plusieurs opérations anti-terroristes dans la région des Cascades à la frontière avec la Côte d’Ivoire où des terroristes ont été neutralisés et une de leurs bases démantelée.
Et sur le plan économique, la production de céréales s’est établie à 5,1 millions de tonnes au terme de la campagne agricole 2022/2023. C’est ce qui ressort de la première session du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) qui s’est tenue du 23 au 24 mars dernier.
Le volume annoncé affiche une hausse de 11 % par rapport au stock de 4,6 millions de tonnes récolté au cours de la campagne précédente. Cependant, il reste en deçà des prévisions de récolte de 5,4 millions de tonnes formulées au début de la campagne. D’après les autorités, la production pourra permettre de couvrir jusqu’à 96 % des besoins de consommation évalués à 5,3 millions de tonnes.
Toutes le campagnes d'intoxication contre l'armée, les VDP et le gouvernement ne mènent à rien. La nouvelle ère burkinabè à commencé et avance à merveille.
Ouganda/Russie: une alliance qui fait peur
Le président ougandais Yoweri Museveni a confirmé, samedi, sa participation au prochain sommet et forum économique Russie-Afrique, qui se tiendra du 26 au 29 juillet, à Saint-Pétersbourg.
"Je viendrai certainement à Saint-Pétersbourg en juillet. Dans cette question, la volonté politique est d'une importance cruciale. Ce n'est pas une question de besoins, mais plutôt une question d'idéologie. Tant qu'on professe l'idéologie de l'égalité et de la fraternité, le reste n'est que détails", a déclaré Museveni lors d'une interview exclusive accordée à l'agence de presse russe TASS.
Museveni a rappelé lors de cet entretien les bonnes relations de son pays avec la Russie, indiquant que le ''Kremlin est un fournisseur clé d'équipements miliaires et technologiques de l'Ouganda''.
''Chaque fois que des problèmes surgissent et que certaines personnes veulent prendre position contre les Russes, nous disons que ces personnes sont avec nous depuis plus de 100 ans. Nous avons même pardonné aux colonisateurs... Les gens qui ont fait de nous des esclaves", a déclaré Museveni lors de la récente visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Ouganda.
La position ougandaise est désormais claire: l'axe US-OTAN n'a aucune place dans ce pays et c'est l'axe de l'Est qui est le bienvenu dans ce pays.
De son côté, Muhoozi Kainerugaba, le fils du chef de l’État ougandais Yoweri Museveni, a affirmé qu’il enverrait des troupes ougandaises pour défendre Moscou en cas de menace « impérialiste ».
« Appelez-moi “poutiniste” si vous voulez, nous l’Ouganda, devrions envoyer des soldats pour défendre Moscou si jamais elle était menacée par les impérialistes », a-t-il écrit sur Twitter. « L’Occident perd son temps avec la propagande pro-ukrainienne inutile », a ajouté le fils du président, fervent soutien de Vladimir Poutine.
L’Ouganda s’est abstenu lors des votes à l’ONU sur le conflit ukrainien, dont celui en février au moment du premier anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, qui appelait Moscou à un retrait de ses troupes du pays. En juillet, lors d’une tournée en Afrique du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, Muhoozi Kainerugaba avait déclaré, en faisant allusion à la Russie : « Comment pouvons-nous être contre quelqu’un qui ne nous a jamais fait de mal. »
Malgré toutes les tentatives de part et d'autre de la France et des USA de freiner l'influence russe en Afrique, les pays africains ont pris leur décisions et ne sont pas dupe. Ils ne sont pas prêt à revivre les scénarios de colonisation. Désormais c'est une nouvelle ère qui commence en Afrique et c'est celle de l'indépendance et des alliances gagnant-gagnant.
Niger: les espions nigériens entrent en jeu
Depuis sa débandade totale au Sahel et notamment au Mali, la force d’occupation a recours à Pierre et à Paul afin de se sauver et maintenir la moindre présence possible au Sahel ! Et un peu comme ici au Moyen-Orient, c’est l’Allemagne et ses services secrets connus pour leur "efficacité" qui sont chargés de la tâche...
"L'Allemagne a l'intention de déployer jusqu'à 60 soldats, dans le cadre d'une opération de l'UE, destinée à soutenir le gouvernement de Niamey dans le renforcement de ses forces militaires. La décision finale revient, comme toujours à Berlin, au Parlement, qui pourrait se prononcer fin avril", lit-on sur RFI.
La présence de l’Allemagne dans quelconques projets veut dire le renseignement allemand et donc la capacité de ce renseignement à appuyer les réseaux terroristes en termes d’informations, à créer des cellules terroristes rampantes et donc de faire tout un travail d’espionnage dans les pays mentionnés.
La résistance populaire sahélienne a vaincu les armées classiques occidentales, un Occident qui tente en ce moment par ruse à la dénaturer et à proposer une contrepartie, d’où l’activisme du système de renseignent avec l’Allemagne.
Comment analyser cette panique ? Eh bien tout simplement par la panique qui règne en ce moment au sein de Barkhane, et à sa tête la France. Parce qu’il y a quelques mois de cela, la France ne croyait jamais être expulsée de façon aussi embarrassante du Mali et du Burkina et croyait pouvoir faire pression sur le gouvernement de transition malienne et burkinabè en les menaçant du retrait de la Minusma ! Mais c’est seulement au fil des semaines, que cette dernière a réalisé la situation dans laquelle elle a été empêtrée et c’est en envoyant des émissaires, des délégués et des « espions » de part et d’autre, qu’elle tente de se rattraper !
C’est à l’Afrique maintenant de surveiller les faits et gestes des Occidentaux. Le peuple africain a déjà fait ses preuves : sa seule volonté est de pousser les Occidentaux hors de l’Afrique.
Que le gouvernement le suive ou pas, le peuple africain ne revient pas sur ses choix.